Droit de reproduction des photos, mentionner © Ville Hybride
Depuis l’été dernier, nous nous polarisons sur le schéma institutionnel du Grand Paris qui va sortir du chapeau du Président de la République. Comme si ce schéma allait apporter toutes les solutions aux défis du Grand Paris. A l’autre extrémité les nouveaux grands enjeux urbains (mobilité, logistique urbaine, résilience, qualité de l’air, économie circulaire…) qui fourmillent d’initiatives plus innovantes les unes que les autres, développés par une multitude d’acteurs : habitants, associations, porteurs de projets etc… Avec cette question : qui est garant aujourd’hui de la bonne articulation entre gouvernance, innovations sous toutes ses formes et leurs applications dans les projets ? Pour répondre notamment aux défis de la vitalité commerciale des centres urbains, à la relocalisation productive, etc
En initiant cette édition du Club Ville hybride-Grand Paris, le thème retenu était : en quoi la connexion des périmètres de projets, à travers les usages qui y sont développés, la multitude d’acteurs qui est impliquée, contribue-t-elle à faire métropole ? Cette logique du FAIRE contribue-t-elle à l’émergence du Grand Paris, à casser les frontières administratives au profit des bassins d’usages ? La connexion des écosystèmes, aussi innovants soient-ils, est-elle une condition suffisante pour créer des systèmes urbains vertueux ? Son outil de prédilection, l’urbanisme transitoire trouve-t-il ses limites dans le cadre institutionnel et règlementaire actuel ? Si oui, quelles sont alors les perspectives pour traiter des nouveaux enjeux urbains, de surcroit à l’échelle de la métropole parisienne ? Pour en parler, un panel d’intervenants que je remercie beaucoup de se joindre à nous.
Nous allons déjà voir que la métropolisation passe par des périmètres de projets bien spécifiques qui appelle des méthodes et une gouvernance de projets qui le sont tout autant…
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